L’image de l’iceberg est connue de tous, nous voyons environ 20% de la masse de l’iceberg, les 80% restants sont sous la surface, autrement dit, invisibles. Il en va de même pour nous, chez les individus, nous sommes contrôlés à 80–90% par notre subconscient.
Nous avons déjà abordé le modèle de l’iceberg dans une édition antérieure en présentant, dans notre article «Penser en vainqueur», comment la réussite personnelle dépend de notre subconscient. Dans cet article, nous approfondissons ce modèle, car c’est avec la formation mentale que nous pouvons influer concrètement et de manière ciblée sur notre subconscient et ainsi sur notre réussite.
Certaines sources vont encore plus loin dans les domaines du subconscient et définissent les zones du conscient telles que le subconscient, le conscient, l’inconscient, la conscience individuelle et la conscience collective. Mais restons-en au conscient, au subconscient et à l’inconscient.
La conscience du quotidien (= conscience)
Dans ce domaine, nous évoluons normalement dans un état d’éveil. Il s’agit d’une zone rationnelle et cognitive. Ce domaine est marqué par notre compréhension, autrement dit, par de la rationalité. «Nous croyons ce que nous voyons et ce que nous pouvons prouver» décrit parfaitement ce domaine de prise de conscience. Il s’agit de notre niveau de conscience le plus utilisé (tout notre système de formation et notre monde du travail reposent là-dessus) et c’est donc l’aspect le plus facile à expliquer.
Viennent s’y ajouter la discipline et la volonté de support. Tous ceux qui ont déjà tenté de générer un changement par de la volonté et de la discipline, par exemple de cesser de fumer, de manger moins sucré, de faire plus de sport, d’être plus discipliné d’une manière générale, savent combien cela est difficile.
Prenons un exemple: vous décidez avant de vous endormir de rester suffisamment à la maison demain pour faire un petit jogging une fois le travail terminé, puis de manger quelque chose de sain et de ne pas boire d’alcool. La matinée commence bien, mais, à peine vous êtes en route que vous tombez dans votre premier embouteillage, de sorte que vous arrivez au bureau plus tard que prévu. La journée se déroule de manière rapide, de nouveaux problèmes sont survenus dans un projet – ce qui entraîne une réunion imprévue – un collègue vous énerve par des accusations infondées et, juste avant la fin de journée, votre chef vient dans votre bureau avec une «demande», il a besoin encore aujourd’hui de vos statistiques du mois. Vous quittez votre bureau bien plus tard que prévu et, après un nouvel embouteillage, vous arrivez chez vous stressé et énervé. D’un côté, vous avez vos chaussures de jogging qui vous attendent (discipline et volonté) et d’autre part, la bouteille de vin rouge, les chips et la télécommande vous contemplent (après une telle journée, on doit bien se réconforter, non, sinon, on ne se fait jamais plaisir). Qui va gagner …?
Ou encore, vous êtes-vous déjà demandé pour quelles raisons certaines personnes réagissent vivement à des incidents spécifiques – alors qu’elles sur-réagissent totalement de votre point de vue? Ou avez-vous rencontré des situations dans lesquelles vous réagissez sous forme émotionnelle alors que, par la suite, vous n’avez aucune idée de la raison pour laquelle vous avez réagi ainsi?
La clef est notre subconscient.
Le subconscient
Si nous comparons notre subconscient et un disque dur, ce disque est vierge à la naissance. A partir du premier moment, après la naissance, ce disque dur enregistre des expériences (vécues et sensations) qui débouchent sur nos marquages, nos valeurs, nos croyances, etc. Aussi petits soient les événements, ils sont enregistrés. Dans l’enfance, la voie vers le subconscient est encore totalement ouverte, raison pour laquelle les enfants sont facilement influençables. Avec le temps naît une certaine barrière, un portier critique qui filtre ce qui reste sur le disque dur et ce qui sera effacé. Ce portier décide également si nous pouvons accéder consciemment au disque dur et il décide de ce qui remontera à la surface en provenance du subconscient.
Si cela constitue un avantage pour éviter que nous soyons influencés, d’un autre côté, c’est difficile d’accéder volontairement au disque dur.
Ces événements, petits et grands, sont également ceux qui nous poussent à réagir comme nous le faisons dans certaines situations – que nous le voulions ou non. Souvent, on se retrouve, dans une formation mentale ou dans des séances d’hypnose, dans des situations dont nous n’avons plus conscience ou que l’on a longtemps considérées comme soi-disant réglées. Cela peut même aller jusqu’à des événements qui n’ont pas été vécus en tant que tels, mais qui se sont produits chez notre mère lors de sa grossesse.
Avec la formation mentale, il est possible d’accéder sous forme ciblée au «disque dur». La manière dont cela fonctionne peut être consultée dans l’article «formation mentale» un peu plus loin.
L’inconscient
Le domaine le plus puissant et simultanément le plus difficile est l’inconscient. Il s’agit d’une force, au sein de l’univers, qui tient le tout. Nous la ressentons comme étant une intuition (inspiration, compréhension ancestrale, connaissance instinctive). Par exemple, lorsque nous voulons décrocher le téléphone et que nous avons déjà qui se trouve à l’autre bout de la ligne. Ou lorsque nous trouvons «tout à coup» la solution à un problème. La formation mentale vous indique comment vous pouvez mieux utiliser cette force pour une conception positive de la vie, l’auto-motivation et l’atteinte d’objectifs.
